• Chapitre 2

    Chapitre 2

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    Anerick

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    J’étais figée face à mon propre reflet. Comment cette magnifique inconnue avait-elle pu vivre en moi sans que je ne m’en doute ? Comment mes traits, habituellement si insipides, avaient-ils pu devenir si étrangement merveilleux ? Je mis encore quelques longues minutes à me faire (ou à faire semblant en tout cas) à ma nouvelle image. Mes nouvelles mains attirèrent mon attention. Elles était si incroyablement blanches qu’elles me paraissaient presque bleues. Mes ongles ressemblaient plus à des griffes qu’auparavant et mes phalanges me semblaient beaucoup plus fines. Je mis les mains sur mes hanches et remarquait aussitôt un curieux changement. Je ne me souvenais pas avoir déjà sentis les os sous ma peau. Comment était-il possible que j’eus perdu tant de chair en si peu de temps ?

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    Je le savais désormais, les minutes m’étaient comptées. En m’abreuvant de cette dangereuse mixture j’avais, pour ainsi dire, signé pour un coma. Il ne me restait plus qu’à choisir entre une pomme et une aiguille. Cependant, je n’avais aucune envie de sombrer dans un long coma. J’aimais ma vie et ne voulais pas la gâcher. Des larmes vinrent embuer mes yeux, cependant que la colère m’envahissait doucement. Je sentis sur mon épaule dénudée une goutte froide comme l’hivers. Je levais les yeux au plafond pour découvrir un ciel de feu. Pourtant, il émanait de ce feu un froid glacial. Des gouttes de pluies toutes aussi froides tombaient de plus en plus vite sur mes yeux ouverts. Comment cela était-il possible ? Comment pouvait-il pleuvoir dans une pièce fermée ? Et surtout comment des flammes pouvaient-elles brûler au plafond ? Se pouvait-il que mes émotions provoquent de tels événements ?

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    Je me tournais une nouvelle fois vers le miroir. J’inspectais attentivement mon reflet. Les yeux rouges, le teint blanc, les cheveux noirs, les griffes et la maigreur. Un mot me brûlait la langue, cependant je n’arrivais pas à me souvenir ce que tout ça m’évoquait. Le ciel de feu disparut petit à petit. Le froid s’estompa mais ma peau glacée ne se réchaufferait pas avant un petit moment.

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    ANERIK ! Voilà, ce que tout ça me rappelait. Une légende, un conte de fée pour enfant, une fable mais certainement pas une réalité. J’étais pourtant confrontée à mon image. Etait-ce possible que je sois une anerik. Une espèce de fée noire qui était capable de contrôler les éléments. Mais si j’en croyais la légende, ce n’était pas les seuls pouvoirs que je possédais. Avais-je le pouvoir de manipuler les gens autour de moi ? Comment le saurai-je ? J’étais seule dans cette triste pièce. Je ramassais la bouteille de vifiol sur le sol et sentis le goulot. Comment avais-je pu boire dans cette bouteille sans savoir ce qu’elle contenait vraiment ? L’odeur du goulot n’était pas celle du vifiol. Le parfum qui s’en dégageait ressemblait à un mélange d’épices et de…de… Je n’arrivais pas à mettre un nom sur ce fruit qui m’était, sans que je sache pourquoi, très familier. Giroboise ! Un fruit très répandu dans les forets défendus de Nevrozland. Un  fruit qui pousse uniquement sur les territoires anerik.

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    Mes parents m’avaient-ils piégé ? Où n’étaient-ils pas au courant de ce complot ?

    Je restais figée face au miroir ma bouteille de vifiol à la main. Je sentais une chaleur subite sur ma peau argentée. Je levais une nouvelle fois les yeux au plafond pour découvrir un ciel éclatant. Un soleil digne des plus beaux jours d’été brillait à présent au-dessus de ma tête. Ce soleil était à l’image de l’idée qui avait traversé mon esprit quelques secondes auparavant. Mes parents ne pouvaient pas être les conspirateurs au quel cas leur plan tomberai à l’eau. Si j’en croyais la légende, les aneriks avaient le pouvoir de traverser les murs. Je pris donc ce qui me restait de courage et entreprit de faire comme si la grande porte noire était ouverte.

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    Je sentis soudain ma peau frissonner. Le bois de la porte me transperça mais la douleur n’était pas au rendez-vous. Cela ressemblait plutôt à la sensation de plongée dans l’eau sauf que dans ce cas ci l’eau était solide.

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    Je rouvris les yeux et à mon grand bonheur, j’étais de l’autre côté de la porte.


  • Commentaires

    1
    Ange_historia
    Mardi 6 Janvier 2009 à 13:08
    Je veux pas faire ma chiante mais, c'est pour quand le 3ème chapitre? O_o
    Une fan qui va mourrir à force d'attendre. XD

    Bisous!!!!
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